dimanche 8 août 2010

Pose du pare-pluie

Une autre bonne journée de travail pour la pose du pare-pluie, ce n'est pas difficile, sauf quand les éléments nous embêtent un peu chaque jour, cette fois pas de pluie mais du vent.
Allez poser correctement une espèce de bâche qui joue au cerf volant, sur un toit, grrr !



Ainsi provisoirement la cabane est bleue.

L'étanchéité entre les lés de pare pluie est assurée par un adhésif spécifique.
Ensuite les lattes qui supporteront le bardage sont posées.

Fixation des panneaux de contreventement

Deux journées de travail pour la fixation des panneaux de contreventement en OSB.

C'est jouer du mètre, du crayon, de la règle, de la scie sauteuse, de la visseuse, de l'escabeau.
Le premier jour, nous avons fait les grands panneaux, ça va vite.
Le deuxième jour, finition, petites découpes, rabot, c'est plus fastidieux.

Voilà le résultat, ce n'est pas joli-joli, mais ça sent le travail qui s'achève.
Pour l'esthétique, vivement la pause du bardage.

mardi 3 août 2010

La structure à ossature bois.

La première partie de chantier (châssis, chariot, isolation, plancher) aura pris pas mal de temps.
Et pourtant le résultat de ce petit mois de travail, à raison de 2 à 3 heures par jour en moyenne, à montrer aux copains de passage, n'est pas très impressionnant.

Début août, papa étant en vacances, nous allons pouvoir nous consacrer au chantier plusieurs heures par jour, et enfin voir s'élever la structure.

Les premiers montants sont fixés assez rapidement, et l'on voit enfin apparaitre le volume de la roulotte, qui n'existait jusqu'alors que sur mes plans en 2D. C'est un moment sympa.

Nous commençons par le montage de la structure de la première roulotte dont la fonction sera "entrée-cuisine-salon".
Un gros morceau à y placer, la porte d'entrée:

C'est une porte fermière, parce que je trouve cela sympathique.

Puis 3 fenêtres, une pour chaque côté, il y aura de la lumière.



Les huisseries sont très chères. Portes et fenêtres ont donc également été achetées, environ pour la moitié du prix neuf, via site de petites annonces entre particuliers. Elles sont néanmoins d'état neuf, et toutes en bois, à double vitrage.

Les montants sont fixés au châssis et entre eux à l'aide de petites équerres vissées:


De grosses vis de 10 cm de long servent à unir entre eux les montants situés dans les angles, ainsi que les montants de la lisse haute aux montants latéraux.

Un aperçu du chantier, à l'abri du temps orageux et changeant de ce début d'août:


Pas encore grand-grand chose à voir pour le moment... patience

Isolation et réalisation du placher.

Matériaux utilisés:

Ouate de cellulose achetée via site de petites annonces auprès d'un particulier qui en avait en surplus à l'issu d'un chantier d'isolation de comble, 50 euros les 60 kg. Il m'a manqué 2-3 kilo, j'ai donc dû acheté une balle supplémentaire en magasin, 16 euros les 12 kg.

Dalle de plancher en aggloméré de 22mm, rainurée-bouvetée, traitée classe 3. Ce classement permet un contact à l'eau possible lors du chantier, ce qui n'a pas été un luxe lorsque nous avons été surpris par un orage qui a bien mouillé le plancher le temps que l'on replace la bâche. Pas de dégâts constatés après séchage.


Pourquoi le robot ménager traine-t-il sur le chassis... ?

La ouate de cellulose est compactée dans des sacs de 10 à 15 kg.
J'ai tenté de la "des-agglomérer" à la main, mais c'est très long et le résultat n'est pas satisfaisant, il reste toujours des 'grumeaux', elle n'est pas assez "aérée".
J'ai donc passé des petits paquets de ouate au mixeur... c'est long... aussi, mais le résultat est excellent. Cependant, je ne le ferai pas pour des volumes tels que des combles à isoler, on y passerait ses nuits... Les professionnels possèdent les machines adéquats pour "souffler" la ouate dans les zones à isoler.

Avant:Après:

Le chariot de transport.

Les deux roulottes seront identiques, un seul "châssis-chariot de transport" sera réalisé, puisque il est prévu pour le moment de les transporter l'une après l'autre sur un plateau pour véhicule léger.
Les côtes des roulottes ont été prévues sur mesure pour correspondre au format de ce plateau présent chez mon garagiste local.

Ce chariot de transport est réalisé avec des matériaux de récupération:

- Roues (moyeux, gentes, pneus) de voitures, qui sont récupérées dans le coin casse de mon garagiste.
Les moyeux et leurs roulements ne sont pas tous dans un état formidable mais après les avoir démontés, nettoyés, graissés puis remontés cela sera bien suffisant pour déplacer la roulotte sur le terrain et pour la monter sur le plateau, au pas.



- Barres métalliques et quincaillerie associée, chinées parmi les matériaux disponibles dans l'atelier de mon chaudronnier de père.

- Reste de peinture spécial fer antirouille trainant dans les placards, de couleur verte, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Sa réalisation aura couté pas mal de temps de travail de mon père: découpes, soudures, réalisation d'une direction (ce n'est pas si simple que ça en à l'air...)



Par contre il n'aura coûté que 10 euros en achat des barres métalliques longitudinales, car ce sont des chutes d'usine.


Nous pouvons maintenant déplacer les roulottes, les travaux de construction vont donc pouvoir se poursuivre.
Une châssis est déposé sur plots provisoires en parpaings et cales de bois, l'autre reste sur le chariot pour le moment.
Le travail de construction devra se poursuivre dehors, la porte de sortie du hangar n'est pas assez haute pour en sortir la roulotte une fois terminée...
J'investis donc dans l'achat de deux grandes bâches de 10m par 6m pour couvrir les roulottes tant qu'elles ne sont pas hors d'eau.

Fabrication du chassis - plancher.

Le châssis est réalisé en pin auto-clavé fixé par de grandes équerres de 80 mm de coté.
Il constitue la structure de base sur laquelle seront fixés les montants des cloisons latérales.
De ce fait, nous passons pas mal de temps à la mettre correctement de niveau et avec des angles bien d'équerre. Tout ceci n'est pas si simple avec de grande barres en bois qui ne sont pas toutes parfaitement droites et qui se déforment sous les différentes contraintes que nous leur imposons déjà.

Cette photo montre ce travail en cours.

Cette structure en pin mesure 4.45 m de long sur 2.10 m de large et 12 cm de haut.

Une fois terminée la structure du chassis, celui-ci est recouvert de plaques d'OSB de 10 mm d'un côté, pour constituer le fond.



Ces plaques d'OSB seront en contact avec l'extérieur, pour assurer leur étanchéité je les ai donc peintes avec un reste de peinture acrylique pour façade blanche, mais peut importe la couleur puisque le dessous de la roulotte ne sera pas visible, à moins de vouloir se cacher dessous.

Sur le photo ci-dessus, les deux châssis des deux futures roulottes sont superposés, pour faciliter le travail. Leur poids nous permet tout juste de les retourner, à deux, en versant quelques gouttes de sueurs. Il va donc être nécessaire maintenant de fabriquer le châssis de transport avant de continuer à travailler, sinon ils seront trop lourds pour pouvoir être manutentionnés.

vendredi 16 avril 2010

Les matériaux de base

La technique de construction retenue est la même que celle utilisée pour les maisons à ossature bois, très à la mode par les temps écolos qui courent.

Les ingrédients nécessaires à la construction de la cabane sont:

- Ingrédient primordialo-indispensable, un papa expert en bricolage.

- Ingrédient principal, du bois, sous diverses formes.

- Tout d'abord le bois d'ossature pour le châssis (pin autoclavé):



- Le bois d'ossature pour les murs et la charpente (Douglas de la scierie du coin):

Presque un mètre cube de bois... oui c'est pas mal, mais c'est qu'on n'a pas encore parlé de la taille de la cabane... eh eh.


- Les panneaux de bois, pour tenir le tout et constituer les murs (OSB3):


- Du bois même pour l'isolant en laine de bois, qui s'intégrera entre les montants en Douglas.

A part du bois et de l'huile de coude, il faut des vis et des vis, des équerres et des équerres. Quand on n'est pas menuisier, on sait au moins tenir une visseuse, un crayon, un niveau et une équerre (enfin encore que des fois...).
C'est tout l'intérêt de la construction à ossature bois: son accessibilité aux auto-constructeurs.

- Alors il nous faut 200 équerres:


- Et quelques livres de vis:


- Cette cabane aura également, bien évidemment des ouvertures. En bois, toujours et encore, et en double vitrage.
6 fenêtres et une porte fermière sont prévues, et achetées par ci par là, par petites annonces. Des huisseries neuves et non utilisées par les leurs anciens propriétaires, ce qui me permet de faire des économies non négligeables sur ce poste.

Humm, tout ça en effet, ça fait des sous me direz-vous. Oui, oui, oui. Je ferai un petit article spécial budget quand j'aurai totalement terminé mes achats.

Enfin un prétexte pour ouvrir un blog.

Ma cabane pas au Canada, copyright: le journal CQFD, servira à tenir au courant les copains, curieux de cette aventure de bricolage, des avancées de la construction de ma cabane.

Cabane certes pas au Canada, mais dans un bien joli endroit quand même, et elle en verra d'autres j'espère, et moi avec!

Cabane, c'est le mot, parce que cela permet de la définir par ce qu'elle n'est pas.
Ce n'est pas une maison, car trop petite et mobile.
Ce n'est pas une roulotte, parce qu'elle n'est pas faite pour rouler, elle qu'elle est trop lourde.
Ce n'est pas un chalet, parce qu'elle aura des roues de temps en temps quand même, juste pour aller d'un point à un autre, sur un plateau, sans avoir besoin d'une grue.

Alors c'est une cabane sur essieux, à roues amovibles... quelque chose comme ça.